Au-delà des préjugés :

4 idées reçues sur le Breakdance

Le breakdance, également connu sous le nom de breaking, break, breakdancing ou b-boying est une discipline identifiable par sa musique, ses acrobaties et ses multiples figures au sol. Né dans les quartiers populaires du Bronx dans les années 1970, elle intégrera les Jeux Olympiques de Paris 2024.  Malheureusement, encore victime de beaucoup de préjugés, de nombreuses fausses idées circulent autour de cette pratique. Démontons en quelques-unes : 

Le hip-hop et le breakdance, c’est la même chose

La première question que beaucoup se posent :

Quelle est la différence entre breakdance et hip-hop ? 

Le hip-hop, dans son sens premier, est un mouvement culturel qui se compose de quatre éléments traditionnels :  le break (ou breakdance), l’écriture (graffitis), le MCing (rap) et le DJing. Le terme hip-hop est donc beaucoup plus large, le breakdance étant l’une de ses branches.

Si l’on s’intéresse seulement à la danse, le hip-hop se pratique majoritairement debout, tandis que le break se passe plus au sol, avec de nombreuses figures. Toutes deux ont cependant beaucoup de points communs comme le fait d’être très énergiques, expressives, sociales et laissent une grande place à l’improvisation.

Le breakdance, c’est seulement des figures 

Si les figures sont une partie importante du breaking… cette danse ne se résume absolument pas qu’à cela ! À la frontière entre l’art et le sport, le breaking comporte généralement quatre éléments principaux : 

  1. Les mouvements de toprock sont exécutés par le danseur debout et s’inspirent généralement d’autres aspects de la danse de rue.
  2. Les mouvements de downrock, également appelés footwork, se concentrent sur les mouvements du bas du corps et impliquent généralement que le danseur soit sur un ou deux bras au sol pour se soutenir.
  3. Les powermoves sont les mouvements les plus acrobatiques et nécessitent force et habileté pour être exécutés.
  4. Les freezes sont des poses tenues pour suivre le rythme de la musique, tel un arrêt sur image.

À cela s’ajoute la partie artistique du breakdance qui permet à chaque bboy et bgirl de mêler la musique aux mouvements et d’exprimer librement leur personnalité. 

Les bboys et bgirls improvisent totalement

Les danseurs, en solo ou en équipe, dansent chacun à leur tour au milieu d’un cercle de personnes pour se mesurer les uns aux autres devant un jury de spécialistes. Si durant ces représentations une grande importance est donnée à l’improvisation… il ne faut pas oublier les heures d’entraînements qui se cachent derrière.

Préparation physique, répétitions des mouvements, et véritable introspection pour trouver son propre style : l’improvisation… ça se construit sur la durée !

C’est une discipline de banlieue

Si la discipline est née dans la rue, c’est justement pour permettre à ses pratiquants de sortir des schémas moroses de la vie des quartiers.

Véritable vecteur de mixité, la discipline fait désormais côtoyer policiers et collégiens, théâtre et danse de rue, femmes et hommes… tous dans la même envie de partage et de dépassement de soi. Créativité, ingéniosité et parfois même humour, toutes ces qualités sont nécessaires à un bon danseur de breaking.

Loin de trainer toute la journée dans la rue, les pratiquants de haut niveau sont de véritables athlètes respectant une hygiène de vie saine, des séances chez le kiné et parfois une préparation mentale poussée.

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